Vous êtes ici

La Société royale du Canada (SRC) et le Collège Massey sont ravis de présenter le troisièmement volet de la série des Dialogues à Massey de la SRC, L’eau, c’est la vie : la durabilité de nos lacs et de nos océans. 

Au cours des dernières décennies, des problèmes tels que la contamination de nos océans par des déversements de produits pétrochimiques, ainsi que l’évacuation de matériaux en polyéthylène dans ces étendues d’eau, ont eu un impact important sur notre environnement et notre bien-être. Bien que l’humanité ait grandement bénéficié de l’activité industrielle des derniers siècles, nous nous trouvons aujourd’hui confrontés au défi et à la responsabilité de trouver un équilibre entre les impératifs industriels qui soutiennent la consommation humaine et la nécessité d’améliorer la façon dont nous traitons les eaux qui nous donnent la vie. Lors de cet événement, les intervenants exploreront le thème de la durabilité des eaux et aborderont en particulier les enjeux liés aux habitats, aux changements climatiques et à la souveraineté autochtone.  

Intervenants :

Le professeur William Cheung, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la durabilité des océans et le changement climatique, est directeur de l’Institut des océans et des pêches de l’Université de la Colombie-Britannique. M. Cheung est reconnu internationalement pour ses recherches sur les liens entre le dérèglement climatique, la sécurité alimentaire et le maintien de la biodiversité des environnements marins. En tant que spécialiste de l’écologie marine et de la pêche, M. Cheung examine des sujets de recherche qui sont pertinents pour les politiques publiques en adoptant une approche transdisciplinaire qui englobe l’océanographie, l’écologie, l’économie et les sciences sociales. Il a participé à des initiatives internationales et régionales qui visent à jeter des ponts entre la science et les politiques publiques, notamment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).  

Julie LaRoche (MSRC), titulaire de la Chaire de recherche du Canada en en génomique microbienne marine et en biogéochimie à l’Université Dalhousie, est une microbiologiste marine qui utilise des approches de biologie moléculaire pour élucider les facteurs qui contrôlent la productivité primaire dans l’océan. Elle a développé plusieurs approches de biologie moléculaire qui ont eu un impact durable sur notre compréhension de la limitation des nutriments dans le phytoplancton et les microbes marins, particulièrement en ce qui concerne la limitation du fer, qui est importante dans de vastes zones de la surface des océans.

Modératrice :

Justice Julie Thorburn a été nommée juge de la Cour d’appel de l’Ontario en juin 2019. Elle a été nommée à la Cour supérieure de l’Ontario en septembre 2006 et juge adjointe des Territoires du Nord-Ouest en 2009. Avant sa nomination à la Cour d’appel, elle était chef d’équipe à la Cour divisionnaire. Elle est diplômée de l’Université de Montréal (baccalauréat en interprétation, chant) et de l’Université Queen’s (LLB). Elle a obtenu un certificat en droit international privé de l’Académie de droit international de La Haye, un diplôme ARCT en interprétation en piano et une médaille d’argent en chant du Royal Conservatory of Music. Elle a travaillé comme auxiliaire juridique à ce qui était à l’époque la Cour suprême de l’Ontario (aujourd’hui la Cour supérieure de justice) et comme associée chez Cassels Brock & Blackwell LLP. Elle est membre du conseil d’administration de l’Association internationale des femmes juges (une association qui regroupe plus de 900 juges du monde entier) et a présidé antérieurement la section canadienne de l’association. Jusqu’à sa nomination à la Cour d’appel, elle était membre du conseil d’administration de l’Association des juges de la Cour supérieure de l’Ontario. Elle est coauteure du rapport Améliorer l’accès à la justice en français (2015) préparé à la demande du Procureur général de l’Ontario pour améliorer l’accès à la justice pour les justiciables francophones. Jusqu’à sa nomination à la Cour d’appel, elle était membre du comité du procureur général sur les affaires francophones. Elle a été chargée de cours pour les Ateliers sur les procédures au civil à la Osgoode Hall Law School de 1993 à 1997, et est coauteure de The Law of Confidential Business Information, de la série Canada Law Book, 1998 (coauteur K. Fairbairn), et auteure collaboratrice de Digital Democracy, Policy and Politics in the Wired World, Oxford University Press, 1998, d’Ontario Courtroom Procedure (4e édition), 2016, et de Canada Personal Information Protection and Electronic Documents Act (Thomson, Carswell). Elle a vécu au Canada, en France et en Italie et travaille dans les deux langues officielles.